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Joignez-vous à la conversation! Les membres sont invités à réagir au mot du président et aux prises de parole du Collège des médecins. Nous diffusons dans cette page les commentaires reçus dans la dernière semaine. Les commentaires reçus font l'objet d'une révision linguistique sommaire sans que l'essence du message ne soit dénaturée.
Dans quelle mesure le PAMQ a-t-il été salvateur pour vous?
Vous voulez nous soumettre un message? Écrivez à communications@cmq.org.
Êtes-vous pour ou contre la réduction du taux limite d'alcool dans le sang au volant à 0,05 g / 100 ml?
Je suis en faveur de la réduction du taux limite d’alcool dans le sang, chez les automobilistes, à 0,05g/100 ml.
- Alfred Duranceau, M.D.
Je suis CONTRE l’abaissement du taux d’alcoolémie. Je pense que l’on devrait commencer par appliquer de façon plus soutenue la mesure de 0,08 avant tout changement.
Il faudrait aussi mettre en lumière la prise de drogues hallucinogènes et/ou les opioïdes qui peuvent être pris simultanément par une personne
- Suzanne Racine, M.D.
Je suis pour la réduction du taux limite d’alcool dans le sang au volant à 0,05g/100mL. La littérature à ce sujet me semble claire.
J’ai plutôt l’impression que c’est un problème politique, en lien avec la volonté du gouvernement d'éviter de se mettre à dos certains groupes de pression qui ont des intérêts financiers (bars, restaurant), qui fait en sorte que ce changement législatif n’est pas encore actif, et c’est bien dommage pour notre sécurité à tous!
Ces groupes de pression avaient eu le même discours dans le dossier de l’interdiction de fumer dans les lieux publics; pourtant, leur prophétie de malheur ne s’est pas concrétisée et les gens continuent de remplir les bars et les restaurants...
- Manon Leduc, M.D.
POUR.
- Jean-René Sirois, M.D.
Je suis pour un taux d’alcool au volant de moins de 0.05%, car déjà à cette valeur, la fréquence des accidents en route est importante. Les études montrent que la fréquence des accidents en route quadruple pour un taux d’alcoolémie entre 0,05-0,08.
On désire une meilleure sécurité routière pour nous, nos familles et notre population. L’alcool, les drogues et l’utilisation des écrans pdt la conduite automobile sont des facteurs qui affectent la capacité de conduite automobile.
Ça va amener a moins de présentations au service d’urgences, et moins de suivis pour les accidents (SAAQ). Il faut tenir en compte que lors d’un accident, il y a 2 cotes blessés.
Merci pour prendre le temps pour connaitre notre opinion.
- Bianca Bulai, M.D.
Je crois qu’il est de notre responsabilité collective en tant que médecin de militer pour la baisse du taux d’alcoolémie.
En tant que pathologiste qui pratique des autopsies de coroner, je vois en direct les ravages de l’alcool au volant. Réduire le taux d’alcoolémie, c’est faire de la prévention au même titre que de conseiller à nos patients les saines habitudes de vie et l’activité physique. Ça sauverait des vies.
- Carole Caron, M.D.
Pour le taux d’alcool sanguin à 0,5 mg.
- Richard Lemieux, M.D.
Pour la réduction à 0,05%, Oui!
- Brian Morris, M.D.
Je suis pour.
- Richard Lafleur, M.D.
Je suis pour la baisse de limite.
- Marie-Hélène Folot, M.D.
0,05gr=non
- Éric Soubiran, M.D.
Je crois que les limites actuelles sont adéquates dans une province immense où conduire la voiture est quasiment indispensable quand on veut sortir et se distraire un peu avec les amis.
Il existe déjà de belles règles sociales qui aident les individus qui veulent boire et conduire: abstinence, conducteur désigné, moniteur personnel d'alcoolémie, taxi, Opération Nez rouge...
Merci de prendre le pouls!
- C. Lavallée, M.D.
OUI à 100%.
- Sylvie Bouvet, M.D.
Je suis favorable à une telle baisse, car toutes les études et données montrent que les résultats sont probants. Seuls les politiciens qui ne pensent qu'à leur réélection sont contre.
- Claude Ménard, M.D.
Je suis pour la réduction du taux limite d'alcool dans le sang, chez les automobilistes, à 0,05g/100 ml.
- Jacques Saintonge, M.D.
Oui, je suis en faveur de baisser le taux admissible d'alcoolémie à 0,05 pour la conduite automobile et autres véhicules.
Cela se fait ailleurs. On peut s'adapter.
- Liette Pilon, M.D.
Selon plusieurs études, conduire avec une alcoolémie aussi basse que 50mg/100ml augmente significativement le risque de collision mortelle. Selon une étude québécoise, conduire avec une alcoolémie variant entre 51 et 80 mg d’alcool par 100 ml de sang augmente d’environ quatre fois le risque de collision mortelle.
INSPQ JUIN 2022
On ne peut que souhaiter que la limite s’abaisse.
- Sylvie Dragon, M.D.
Je suis 100% d'accord avec la baisse du taux d'alcoolémie à 0,05g/100ml. L'ensemble des études pointent vers cette cible plus sécuritaire.
- Anne Rouleau, M.D.
Pour la réduction à 0,05!
- Daniel Brazeau, MD
Réponse OUI. Oui je suis pour cette réduction
- Nina Benoit, M.D.
Comment baliseriez-vous la place du privé en santé au Québec?
Je crois que les honoraires au privé doivent être les même qu'au public. Il faut éviter les allers-retours entre public et privé. Je crois que les jeunes médecins devraient travailler au public au début. 5 ans est raisonnable.
Je crois qu’il devrait y avoir plus de médecins de famille et que leurs conditions de pratique devraient être améliorées.
- France Durocher, M.D.
Merci d'avoir exprimé l'opinion de beaucoup de médecins passionnés qui tenons le bateau des soins publics à bout de bras. Il n'y a pas d'autre solution aussi efficace qu'un système public accessible et universel. Nos patients ont besoin de nous et le système de santé public est mis à rude épreuve depuis quelques années. Il était temps de s'exprimer haut et fort sur ces dérives qui nuisent à la santé de la population la plus vulnérable en bout de ligne et cela nous coûtent tous beaucoup plus cher qu'un système de soins publics fort.
En plus, la banalisation du privé introduit un doute sur la qualité des soins au public, comme si le système à deux vitesses était inévitable. Il faut au contraire éviter tout favoritisme révoltant, ce n'est pas équitable pour la population. J'avais honte de notre position jusqu'à votre sortie récente!
Merci de me redonner confiance et de suivre les données probantes concernant la santé de la population.
- Florence St-Pierre, MD
Les services de santé se donnent en équipes interdisciplinaires au service du patient.
Les médecins qui deviennent non participants à la RAMQ le font surtout pour pouvoir pratiquer dans les meilleures conditions, ce que le réseau public est de moins en moins apte à garantir. Aucune province n’a suivi le Québec dans l’imposition de contraintes à la pratique depuis 40 ans : AMP, PREM, sous-financement de la première ligne et quadruple exode de médecins expliquant les problèmes d’accès aux services médicaux: vers d’autres spécialités que la médecine familiale, vers des niches de pratique au détriment du suivi longitudinal, vers le privé et vers les autres provinces.
Avant d’ajouter d’autres contraintes (balises), le Collège doit prendre position publiquement pour l’abolition des contraintes et la normalisation du cadre de la pratique médicale au standard canadien afin de favoriser un meilleur accès au réseau public.
Si cette normalisation échouait à améliorer l'accès, des balises deviendraient peut-être nécessaires pour mieux encadrer le privé. En tenant compte de la nature interdisciplinaire des services de santé, la position du Collège devrait être à l’effet que de telles balises s’appliquent à l’ensemble des ordres professionnels.
- François-Pierre Gladu M.D.
J’arrêterais de dire que le CMQ ne peut rien faire et que c’est au gouvernement de régler le problème.
Je lancerais plutôt un message de ce type, plutôt limité mais potentiellement structurant pour un débat qui a tendance à s’égarer :
Qu’il exerce depuis peu ou depuis longtemps, au sein du système public, en privé ou entre les deux, le médecin doit respecter les obligations inscrites dans son Code de déontologie, dont celles-ci :
- «Le médecin ne doit réclamer que des honoraires justifiés par la nature et les circonstances des services professionnels rendus» (art.104);
- il a des obligations quant au suivi (art. 32 à 36);
- et il doit s’organiser de façon à pouvoir respecter ces obligations (art. 63 à 82 portant sur les conflits d’intérêts).
- Il doit en outre « … collaborer avec les autres médecins au maintien et à l’amélioration de la disponibilité et de la qualité des services médicaux auxquels une clientèle ou une population doit avoir accès » (art. 3.1)
Je me préparerais à recevoir beaucoup de plaintes et à devoir y donner suite.
- Michèle Marchand, M.D.