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Joignez-vous à la conversation! Les membres sont invités à réagir au mot du président et aux prises de parole du Collège des médecins. Nous diffusons dans cette page les commentaires reçus dans la dernière semaine. Les commentaires reçus font l'objet d'une révision linguistique sommaire sans que l'essence du message ne soit dénaturée.

Est-ce que la proche aidance auprès des patients est favorisée dans votre milieu?

Au CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean avec trois infirmières nous avons fait le programme force en 2017. Il fallait monter un projet et le nôtre fut en soins palliatifs. Les soins palliatifs ne sont pas seulement des soins de fin de vie mais des soins d'accompagnement chez un patient atteint d'un cancer potentiellement mortel 

Après un sondage auprès de patients ayant eu un cancer et de familles ayant eu un proche [dans cette situation], nous avons mis en évidence le besoin de prise en charge dès le jour un du dx, et lorsque libéré des rx et suivi par infirmière en onco. Le projet accept est né avec formation de 7hres adapté pour les inf gmf et les liens avec le CIUSSS pour ts psychopalogue nutrition etc afin d'avoir prise en charge rapide et réponse rapide par inf gmf pour toute questions et adresser le patient au bon professionnel. Nous avons gagné le prix Innovation en soins palliatif à Toronto en 2019 et reçu une bourse de l’OIIQ de 225 000 $ pour un projet de recherche. Le projet est dans tous les gmf de la région 02 sauf un et fait partie des maladies chroniques car c'est une maladie chronique 

Es ce que c'est important pour nous ? La réponse est oui évidemment et on a fait ce qu'il faut pour faire la différence 

– Roberto Boudreault, M.D.


Oui effectivement la proche aidance fait partie des outils aidant au rétablissement des patients recevant des traitements contre le cancer.

L’accompagnement est une aide supplémentaire au traitement et c’est en ce sens que des normes constructives et bienveillantes doivent prévaloir.

Merci d’apporter cette problématique qui met en lumière des failles récupérables parfois même dans le cadre d’un milieu universitaire.

– Micheline Bégin, M.D.


Les proches aidants sont toujours désirés, accueillis et intégrés aux rencontres avec les patients dans ma pratique dans le respect bien sûr de la confidentialité après approbation explicite du patient. C’est le minimum de la décence, qui malheureusement a fait défaut pendant la pandémie pour des raisons de santé publique et dont tous ont amèrement regretté l’absence.

En fait, cela a mis en lumière l’importance des proches de façon encore plus critique. Permettre un support physique, psychologique, organisationnel est souhaitable pour tous, si désiré bien sûr, dans des circonstances plus difficiles comme l’annonce d’une mauvaise nouvelle ou pour favoriser des discussions ou même simplement un suivi et favoriser la prise en charge. Par la bande, cela permet également au médecin d’évaluer le support potentiel dont le patient peut bénéficier.

– Jean-Michel Raymond-Robichaud, M.D.


C'est le Collège qui doit dénoncer des façons de faire abusives de la part d'hôpitaux refusant l'accès au proche-aidant dans le cadre de traitements médicaux invasifs ou anxiogènes telle la chimiothérapie.

Ce n'est pas à une entité administrative lourde telle celle créée par le ministre Dubé alias Santé Québec de dénoncer ce genre de pratique.

Le Collège abdiquerait-il encore ici son rôle de chien de garde des soins de santé au Québec? d'en définir la pertinence et la qualité?

Comme il l'a malheureusement fait en 2020 au moment de l'épidémie de Covid-19 en déléguant entièrement et servilement la gestion à deux monstres bureaucratiques nommés INSPQ et INESSS?

– Simon Ruelland, M.D.


Oui, bien entendu, la proche aidance est favorisée à fond dans le milieu où je travaille, mais c’est un milieu pédiatrique, ce qui peut être très différent de certains milieux adultes, j’imagine.

– Jean-Paul Praud M.D.


Vos réactions sur les associés cliniques

Je souhaiterais apporter mon grain de sel dans le débat sur le projet de créer le poste d'associés cliniques. En effet, étant moi-même médecin DHCEU, je travaille actuellement comme infirmier clinicien au CIUSSS du Nord-de-l'île-de-Montréal.

Je travaille beaucoup en interdisciplinarité avec des médecins de famille et des médecins spécialistes qui soulignent régulièrement mon expertise clinique et me questionnent sur les raisons qui ont empêché ma reconnaissance.

Je débats avec mes collègues médecins dans le dossier des patients (concertation clinique). Je voudrais vous rapporter à quel point ils se sentent désolés et en même temps déçus du système de santé Québécois de n'avoir pas été capable de trouver les meilleures options afin d'utiliser à bon escient ces ressources en santé qui viennent d'ailleurs!

Je conclus mon intervention en soulignant que le projet d'associés cliniques est une excellente opportunité pour être valorisé à notre juste valeur mais aussi afin de permettre à la population québécoise de bénéficier de plus de ressources et un meilleur accès aux soins.

– Mahfoud Hamidi, infirmier clinicien, 
Médecin généraliste avec 20 ans d'expérience en Algérie