La patientèle et les traitements non reconnus
Si vous considérez opter pour un traitement non reconnu, il est important d’en parler avec votre médecin et de vous poser, en amont, les bonnes questions. Apprenez-en plus.
L’encadrement de la profession médicale et de la recherche visent à favoriser le développement des meilleurs traitements possibles, tout en assurant la protection de la population.
Les médecins doivent offrir à leurs patientes et patients des traitements reconnus par la science médicale. L’utilisation de nouveaux traitements doit avoir lieu uniquement dans des milieux de recherche et selon des protocoles respectant des normes strictes.
La recherche médicale, s’appuyant sur la démarche scientifique empirique, requiert de la prudence, du temps et beaucoup de moyens. Il faut faire preuve de rigueur si l’on veut que les connaissances médicales progressent sans que les patientes et patients prennent trop de risques et qu’ils soient privés de traitements déjà reconnus comme bénéfiques.
Les patientes et patients ont maintenant accès à une multitude d’informations, à travers les médias, sur différents traitements ou produits. Cependant, ces informations ne proviennent pas nécessairement de sources fiables et les traitements proposés n’ont peut-être pas été reconnus comme efficaces et sécuritaires par les communautés scientifique et médicale. Il est donc important de se poser les bonnes questions avant de considérer débuter un traitement non reconnu.
Le Collège des médecins du Québec souligne l’importance, pour une patiente ou un patient qui opterait pour un traitement non reconnu, d’en discuter avec son médecin
Le Collège des médecins du Québec souligne l’importance, pour une patiente ou un patient qui opterait pour un traitement non reconnu, d’en discuter avec son médecin. Celui-ci pourra alors fournir les informations pertinentes pour éclairer la patiente ou le patient dans son choix de traitement.
Cette discussion permettrait, dans certains cas, de s’assurer conjointement que des traitements non reconnus, même s’ils ne présentent pas de risques majeurs, ne remplaceront pas des traitements médicaux qui seraient jugés plus adéquats. Dans d’autres cas, elle permettrait de prévenir des interactions potentiellement dangereuses avec un traitement déjà prescrit.