Lançons la discussion!
Prenez le pouls des réaction de la population et faites-nous part de la vôtre.
Joignez-vous à la conversation! Réagissez ici au mot du président publié chaque mois dans l’infolettre grand public InfoCMQ, mais aussi aux prises de position et de parole du Collège des médecins du Québec sur différents sujets d’actualité en santé. Nous consignons dans cette page Web les commentaires de la population reçus sur une base mensuelle. Ces derniers font l'objet d'une révision linguistique sommaire sans que l'essence des propos qu’ils contiennent soit dénaturée.
Sondage SOM-CMQ : le public se tourne vers le privé faute d’accès aux soins
Que pensez-vous des résultats du sondage? Vous étonnent-ils? Vous découragent-ils? Avez-vous déjà renoncé à consulter faute d’avoir aisément accès aux services médicaux dont vous auriez eu besoin?

Les médecins vont en privé. La population vieillit. Après 65 ans, on perd les assurances. Nous en public, on a la charge de tous. Le Québec vieillit, la relève est pauvre. La Santé a besoin de renouvèlement complet. Le futur chez nous attend à grands pas.
- Luigia Bertolo
Les médecins au privé sont beaucoup trop cher pour ceux qui gagnent 30 000 et moins. C’est pourquoi que j’espère que le public travaillera avec le privé avant mes 80ans. Le privé est fait pour les biens nantis.
- Denise Secours
Pourquoi les médecins privés envoient-ils leur clients au laboratoires publics pour prise de sang, je ne sais pas si c’est le cas pour les spécialistes: ils envoient aux spécialistes privés et plutôt que spécialistes qui serve le public : c’est tout ou rien.
Qui surveille la proportion de niveau de priorité des médecins privés qui recommandent un spécialiste comparé aux médecins publics, le gap etc. Y a-t-il une différence, un service plus favorable et vite pour privé. Y a-t-il de la surveillance et transparence vis a vis ceci?
- Donna Farmer
A mon humble avis, je pense qu'il est important de trouver une solution plus facile pour l'intégration des médecins étrangers même s'il faut les proposer une formation de 2 ans pour comprendre le mode de fonctionnement du système de santé québécois.
Moi par exemple je suis un médecin étranger qui a beaucoup d'expériences dans les spécialités chirurgicales mais je me retrouve en train de laver les toilettes pour 16 dollars de l'heure, certains font du uber d'autres la restauration pourtant nous pouvons tous contribuer à l'amélioration de la pénurie des médecins au Québec.
- Bless Traore
De très grosses firmes dont plusieurs firmes américaines ont acheté les hôpitaux et cliniques vétérinaires, promettant aux médecins vétérinaires qui y travaillent de les libérer de tout souci administratif (ils sont comme les médecins pour humains et détestent la paperasse administrative d’employeurs etc). Cependant la plupart le regrettent amèrement puisque les prix ont explosé pour leurs clients et qu’ils ont perdu beaucoup de liberté professionnelle, dont la prescription de certains médicaments fabriqués par telle compagnie, et la vente de nourriture vétérinaire spécialisée, elle aussi fabriquée par certaines compagnies.
Est-ce que le gouvernement du Québec a prévu cette possibilité pour les cliniques médicales et GMF?
Ils peuvent acheter des GMF et cliniques médicales et aussi des cliniques d’IPS, de physiothérapie, ergothérapie, santé mentale… avec le même résultat. Perte d’autonomie professionnelle et explosion des coûts.
Avec les psychodrames que nous fait vivre notre prédateur du Sud… la question se pose?
- Pauline Desrosiers
Patiente de 71 ans sans médecin, atteinte de multiples maladies chroniques qui demandent un suivi, à bout de ressources, j’ai appelé le 811 cette nuit. J’espérais des suggestions de solutions pour obtenir de l’aide médicale. La répondante du 811 m’a carrément répondu que la seule solution était d’aller au privé.
À entendre ensuite toute cette ratiocination à propos du public vs privé, une patiente se rend compte que le seul élément complètement ignoré dans la discussion est le malade.
- Dominique Martel
J’ai écouté une entrevue par rapport au nombre record de médecins qui quittent le système public québécois. C'est honteux et inacceptable. Cela devrait être défendu.
C'est déjà scandaleux qu'au Québec des centaines de milliers de personnes sont sans médecin de famille dans notre système public et ce depuis de longues années. La situation est particulièrement grave à Gatineau. J'attends pour un médecin depuis 6 ans. Or, on dit que nous perdons de plus en plus de médecins au profit des cliniques privées. On voit que des patients se sentent même contraints de suivre leur médecin au privé et alors doivent payer des frais exorbitants. Pire, des cliniques fixeraient leurs frais selon l'âge des patients - dans un cas rapporté – 4 000$ pour un patient de 80 ans! Après avoir contribué à la société québécoise pendant si longtemps, nos ainés font face à de l'âgisme honteux et sans bornes. Est-ce le genre de société qu'on veut au Québec comme disait un médecin ? On ne veut pas se retrouver comme aux Etats-Unis.
Et pourquoi l'exode vers le privé? Pourtant, les médecins au public reçoivent un salaire brut de 369 000 $. C'est plus que le salaire de 304 000 $ en Ontario (chiffres de 2021). Donc pourquoi la pénurie de médecins ici? Écrire au ministre de la Santé n’a donné lieu à aucune réponse. Totalement inutile même…comme si on n’existe pas.
Merci d'avance de bien vouloir jeter la lumière sur cet enjeu si crucial pour notre système de santé afin de trouver de vraies solutions.
- P. Trottier
Dernièrement j’ai participé à la plus belle joute de ping-pong médical de ma vie. Si bien, que j’ai renoncé à mon bilan de santé et pourtant le dernier était en 2023.
Je suis sans médecin de famille depuis 2 ans et comme plusieurs personnes âgées j’ai des problèmes de cholestérol, insuffisance de potassium, de fer et d’hypertension. Malheureusement, j’ai cru tout bonnement que je pouvais faire cette demande de rendez-vous. C’était vraiment innocent de ma part. Les agents du 811 option 3, m’ont envoyé voir mon pharmacien, ce dernier me dit qu’il n’a pas le droit de faire une requête pour des prises de sang et me retourne au 811. J’y retourne et là je me fais dire que je ne peux pas obtenir de rendez-vous puisque les médecins et les infirmières spécialisées ne font pas de suivi, de retour à la case départ. Je sais que mon pharmacien peut aider pour l’hypertension et d’autres petits soucis de santé mais n’en demeure pas moins que je pense avoir le droit de voir un médecin ou une infirmière qui me permettront d’obtenir une requête et qui me donneront les résultats de mes analyses sanguines.
Ceci dit, le ministère de la santé + Santé Québec sont en train de construire une tour de Babel, c’est ce que ma joute de ping-pong m’a apprise. C’est ce qui nous attend, et ce, bientôt et à grand frais. Comme ma santé est importante à mes yeux, j’irai au privé et je recevrai sûrement un meilleur accueil avec suivi.
- Claudette Béliveau
Des états généraux sur la santé auraient dû précéder la mise sur pied d'une agence, qui n'aurait peut-être pas vu le jour. Quoiqu'il en soit, il n'est jamais trop tard pour tenter de corriger le tir et de permettre au ministère, à l'agence et aux différents intervenants de s'ajuster.
Toutes les composantes concernées doivent être partie prenante de la démarche : ministère, agence de la santé, administrateurs, collège des médecins, fédérations et ordres professionnelles, syndicats, milieux universitaires, représentants de la communauté (à chaque table) ... etc. Tous ceux et celles qui devraient avoir à cœur le bon fonctionnement du réseau de la santé québécois ou qui y ont recours et qui sont trop souvent les grands oubliés du système.
Il est grand temps que nous nous réapproprions notre réseau, que nous nous redonnions des valeurs communes, des objectifs communs et des moyens réalistes et réalisables pour répondre à notre mission qui n'est autre que de soulager nos concitoyens des misères qui les accablent.
Ce monstre qu'est devenu le réseau de la santé semble, de plus en plus, ne répondre qu'aux intérêts des personnes et des organisations qui les représentent auprès d'une administration devenue pléthorique. Les préoccupations de la population sont secondaires même si elles sont officiellement au centre du débat. Comment se fait-il alors qu'avec le nombre d'intervenants et les sommes astronomiques investies nous n'arrivions pas à répondre aux besoins de notre communauté. Un manque de vision peut-être, de bonne volonté possiblement et d'organisation certainement.
En espérant que ces états généraux aient lieu.
- Doria Grimard
Fin 2018, incapable depuis 2 ou 3 ans d'avoir un RV avec mon médecin de famille. Au téléphone, on me demandait si j'avais des inquiétudes au sujet de ma santé je répondais, que je voulais simplement rencontrer mon médecin afin d'avoir un examen parce que ça faisait longtemps que je l'avais rencontré et que j’ai des questions à lui poser. On me répondait d'appeler à un certain numéro, mais ça ne répondait jamais ou, il n’y avait jamais place à m'offrir. Je me suis donc tournée vers un médecin de notre connaissance qui pratique à Ottawa pour une consultation. Quand j'ai rappellé plus tard mon médecin de famille au Québec, on m'a dit que la RAMQ m'avait enlevée de la liste de ce médecin. Pourquoi?
Aujourd'hui j'ai un très bon service du médecin à Ottawa, mais quand il demande des examens de RX ou de laboratoire, je viens les passer près de chez moi au Québec.
C'est le parcours du combattant pour enregistrer les examens demander et un temps fou pour avoir les résultats. Je ne vais pas à Tombouctou passer ces examens, Seigneur. Ottawa est à 200 km de chez moi.
Beaucoup de ratés dans notre système, et je crois que ça ne s''améliorera pas de sitôt. À 67 ans je suis très active, j'ai eu la chance de ne pas avoir eu trop besoin du système, mais comme le sondage le montre, je ne suis pas certaine de beaucoup insister pour essayer et me faire dire si j'ai besoin d'un médecin que « Vous n'êtes pas la seule madame ».
- Line Drapeau
Bonjour, voici un texte qui résume très bien mon opinion par rapport aux actions récentes du collège des médecins. Considérant les résultats du sondage, ce texte résonne avec une majeure partie de la population. Veuillez, s'il-vous-plait, le considérer avec sérieux.
- Samuel Plante