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Le CMQ célèbre ses 175 ans!

Actualités

15/09/2022

Dans le cadre de son 175e anniversaire, le Collège des médecins du Québec tiendra ce soir un événement corporatif au cours duquel le journaliste et animateur Bernard Derome, ainsi que l’auteur et historien Denis Goulet, relateront les moments marquants de son existence.

Logo du Collège des médecins du Québec avec une pastille 175 ans

Afin de mettre en lumière sa riche histoire et sa contribution à l’évolution de la médecine au Québec, le Collège a récemment publié, aux éditions du Septentrion, la nouvelle édition du livre Histoire du Collège des médecins du Québec. Aussi, les cinq premiers épisodes du balado 175 ans d’histoire, animé par Denis Goulet et Bernard Derome, sont disponibles sur toutes les grandes plateformes de diffusion.

« L’évolution de la médecine au Québec et l’histoire du Collège sont étroitement liées. Depuis ses origines, le Collège a toujours œuvré à assurer une médecine de qualité à la population. Au cours des dernières années, le Collège a effectué un virage important pour se rapprocher davantage du public. Son rôle dans l’organisation des soins de santé s’est accru et il s’affirme davantage sur le plan de la responsabilité sociale », a soutenu avec fierté le Dr Mauril Gaudreault, président du Collège des médecins.

« L’évolution de la médecine au Québec et l’histoire du Collège sont étroitement liées. Depuis ses origines, le Collège a toujours œuvré à assurer une médecine de qualité à la population. Au cours des dernières années, le Collège a effectué un virage important pour se rapprocher davantage du public. Son rôle dans l’organisation des soins de santé s’est accru et il s’affirme davantage sur le plan de la responsabilité sociale. »
Dr Mauril Gaudreault, Président du Collège des médecins du Québec

En effet, le Collège s’est récemment positionné sur l’élargissement de l’admissibilité à l’aide médicale à mourir; il a reconnu le Principe de Joyce et dénoncé le racisme systémique dans les soins de santé; il a pris position sur plusieurs enjeux concernant la pandémie de COVID-19; et il a manifesté ses inquiétudes quant aux impacts d’enjeux environnementaux sur la santé des citoyennes et des citoyens.

Grandement préoccupé par la question de l’accessibilité aux soins de santé, le Collège a également publié, il y a quelques mois, le rapport de son Chantier sur l’accès à un médecin et la cessation d’exercice, proposant plusieurs actions concrètes.

« Depuis 1847, le Collège a renforcé sa mission de protection du public et il continue d’évoluer, en phase avec la science et la société, pour offrir à la population québécoise les meilleurs soins de santé possibles. »
Dr Mauril Gaudreault, Président du Collège des médecins du Québec

Quelques repères dans l’histoire du Collège :

  • Le 28 juillet 1847, le Parlement adoptait une loi reconnaissant l’autonomie de la profession médicale. C’est ainsi qu’est né le Collège des médecins et des chirurgiens du Bas-Canada, répondant au désir des médecins de l’époque de mieux encadrer la profession médicale, alors que sévissaient des « rebouteurs ».
  • Lors de son incorporation en 1847, le Collège comptait 190 membres. Il en compte aujourd’hui quelque 25 000.
  • En 1898, un code de déontologie a été rédigé et un conseil de discipline a été mis sur pied.
  • La première Canadienne française à obtenir son droit de pratique est la Dre Irma Levasseur en 1903. Bien que la féminisation de la profession ait été lente durant les premières décennies du 20e siècle, les femmes sont aujourd’hui majoritaires au sein de la profession médicale (52 %).
  • Dans les années 1960, le Collège a participé activement aux débats entourant la mise sur pied d’un régime universel d’assurance maladie au Québec.
  • En 2008, avant que l’aide médicale à mourir ne fasse l’objet d’une loi, le Collège exprimait déjà qu’elle pouvait être un soin approprié dans certaines situations. Puis, le cadre législatif s’est mis en place. En 2015, le Collège a publié trois guides d’exercice destinés aux médecins qui accompagnent les patients en fin de vie. L’année dernière, il faisait adopter un amendement à la loi québécoise pour éliminer le besoin d’un second consentement avant l’administration du soin. Il milite actuellement pour l’élargissement de l’aide médicale à mourir aux patients atteints de troubles neurodégénératifs graves.
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