MARCH 24, 2021

Protéger le public, d’abord et avant tout

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Dr Mauril GaudreaultEnquête conjointe sur deux CHSLD : un rapport qui fait réagir

Il y a une semaine, le Collège déposait, avec l’Ordre des infirmières et infirmiers et l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires, un rapport d’enquête sur la qualité des soins médicaux et infirmiers dispensés dans deux CHSLD durement frappés par la première vague de COVID-19. 

Le rapport a reçu une couverture médiatique importante, à la hauteur de la gravité des situations relatées. Le gouvernement y a non seulement tendu l’oreille, mais a rapidement affiché sa volonté de faire bouger les choses. Déjà, on apprenait que le salaire des infirmières serait majoré dans les CHSLD non conventionnés. C’est un pas dans la bonne direction, mais il reste encore beaucoup à faire. 

Notre rapport comporte 31 recommandations qui permettront au gouvernement d’agir davantage.  Nous suivrons la situation avec intérêt afin de nous assurer que le réseau de la santé dispose des moyens nécessaires pour offrir à tous les aînés en CHSLD des soins médicaux et infirmiers de la même qualité.

Vaccination : une mobilisation sans précédent

Le printemps amène un vent d’espoir alors que s’accélère la campagne de vaccination, l’une des plus imposantes de l’histoire du Québec. L’ajout cette semaine de centres de vaccination dans plusieurs pharmacies de la région métropolitaine contribue à cet élan. Durant plusieurs mois, le Collège a travaillé avec l’Office des professions du Québec et le ministère de la Santé et des Services sociaux afin qu’une telle stratégie de vaccination, impliquant plusieurs professionnels de la santé, soit déployée au moment opportun. 

Ces efforts portent leurs fruits aujourd’hui, au bénéfice de la population. Je tiens à saluer tous les professionnels mobilisés dans cette lutte. Ayant moi-même reçu une première dose du vaccin, j’encourage tous les soignants à poser ce geste simple, mais important. Protéger le public, c’est aussi se faire vacciner. 

Loi fédérale sur l’aide médicale à mourir 

Le Collège s’alliera aux instances compétentes pour interpréter les termes et autres concepts employés par le législateur fédéral et guider du mieux possible les personnes qui demanderont une aide médicale à mourir et les soignants qui les accompagneront. 

Les médecins sollicités doivent continuer d’agir avec prudence. Les établissements du réseau de la santé et des services sociaux doivent rendre l’aide médicale à mourir disponible.

Mauril Gaudreault, M.D.
Président, Collège des médecins du Québec